The other side of truth – Beverley Naidoo

The other side of truth – Beverley Naidoo

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Résumé éditorial: After the murder of their mother, twelve-year-old Sade and her younger brother are smuggled out of Nigeria by their journalist father to escape the corrupt military government and growing violence. They are sent to their uncle in London, but when they arrive, he is missing and they are abandoned, passed between foster homes. Their father escapes to England to find them — but he will be sent back to Nigeria unless Sade can find a way to tell the world what happened to her family.

A Silver Medal winner of Engalnd’s Smarties Book Prize, Beverly Naidoo’s new novel explores the issues of family, exile, and freedom wtih eloquence and stunning realism.

Un coup de feu. Deux coups de feu devant la porte tôt le matin et une voiture qui s’en va rapidement vers l’avenue de palmier.
Une tragédie – et une terrible perte pour Sade et son jeune frère Femi, enfants d’un journaliste franc. Maintenant la terreur les entoure et ils doivent s’enfuir de leur pays. Immédiatement. Et seuls.
Les plans pour leur voyage doivent être arrangés sans réfléchir. Tout doit être fait en secret. Mais une fois que Sade et Femi atteindront Londres, ils seront en sécurité, n’est-ce-pas?

Avis personnel: Je me suis lancée dans cette lecture un peu à contrecœur puisque, pour le coup, j’étais bel et bien obligée de lire The other side of truth.

Autant l’avouer tout de suite, il m’a fallu deux mois pour terminer cette lecture.

Oui. Vous avez bien lu. Deux mois.

Je l’ai commencé en… (soyons logique) Octobre, et je l’ai fini il y a deux semaines. Quelque chose comme ça. Et je n’ai absolument pas honte parce que, je ne sais pas vous mais moi, quand je ne suis pas motivée, il me faut un certain temps pour déchiffrer les pages qu’on me force à gober (bon, je suis peut-être un peu dramatique… mais disons que je n’aime pas qu’on me force la main !)

Finalement, The other side of truth est une lecture plutôt intéressante, ne serait-ce que pour tous les petits éléments historiques sur lesquels elle s’appuie (Ken Saro-Wiwa – militant écologiste nigérien exécuté pour s’être battu contre les multinationales pétrolières qui exploitaient les terres de son peuple). On suit les personnages de Sade et Femi dont la mère a été tuée par des militaires du gouvernement nigérien, et qui se retrouvent obligés de fuir leur pays sous la menace… et sans leur père.

L’histoire commence au moment du meurtre et se poursuit au travers des nombreuses difficultés que rencontrent Sade et Femi au cours de leur voyage vers Londres. Sans leurs parents, leur famille, en compagnie d’une parfaite inconnue qui doit les mener à bon port.

S’ensuivent une série de rebondissements que je vais abréger pour éviter de vous résumer tout le livre, mais je peux vous dire une chose : si vous cherchez un livre joyeux pour les vacances de Noël, quelque chose de gai, de doux, d’agréable en somme… ne prenez pas TOSOF. Oui, je suis en train de vous le déconseillez mais, malgré le fait que ce roman reste, pour moi, un livre destiné aux jeunes adolescents, il est assez sombre.

C’est une histoire réaliste, à lire parce qu’elle est parfaitement d’actualité par les temps qui courent (même si le roman en lui-même est sorti en 2000 dans l’édition que j’ai) mais je ne vous encourage pas à vous y plonger pendant la période festive de l’Avant.

Le style d’écriture de Beverley Naidoo est très simple, ce qui rend TOSOF accessible pour tous ceux qui débutent l’anglais et qui voudraient se lancer dans la lecture en VO ! Ce n’était pas mon premier livre VO mais j’avoue l’avoir trouvé très facile à la lecture… Donc lancez-vous !

Quant aux personnages… Sade (la grande sœur) et Femi (le petit frère) sont très courageux par tout ce qu’ils traversent, mais j’ai eu un peu de mal à m’identifier vraiment à eux. Sade se replie souvent sur elle-même, prend toutes les responsabilités possibles et inimaginables sur elle et cherche toujours à protéger Femi… qui, lui, s’est enfermé dans son mutisme depuis la mort de leur mère et leur départ. On passe de personnages qui ne leur veulent pas du bien à personnages qui veulent les aider et c’est parfois un petit peu déstabilisant…

Il n’empêche, Beverley Naidoo sait aborder de grands thèmes comme la dictature, la liberté d’expression (d’où la nécessité de dire la vérité… ou pas), le harcèlement, l’émigration… Un livre, donc qui fait réfléchir.

 

Note : 3/5. Un drame assez bien mené.

Truc.

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