London Panic – Marie Vermande Lherm

London Panic –  Marie Vermande Lherm

La couverture est censée être pailletée. Elle est censée être pailletée, mince!

 

Résumé éditorial: Lucie n’aurait jamais dû entrer en guerre ouverte contre sa prof d’anglais : la voilà privée du voyage scolaire à Londres dont elle rêvait.
Tant pis : ce voyage, elle le fera, coûte que coûte ! Quitte à vendre son âme (ou presque !) à un mystérieux camarade de classe – l’étrange et peu loquace Abu –, quitte à s’improviser baby-sitter dans la famille farfelue d’un authentique lord anglais, quitte à courir aux quatre coins de Londres sur la piste d’un petit prophète de 1m20, disparu en plein shopping !

Avis personnel: London Panic est un de ces livres dont on ne sait pas vraiment pourquoi on l’a acheté, mais on l’a acheté alors on le lit. De mon côté, je n’avais pas envie de me prendre la tête et (on va dire que) j’ai été largement influencée par une Nola trépignant derrière moi parce qu’il  » fallait que je l’achète pour qu’elle puisse le lire ensuite! » (j’ai donc cédé, sous la pression… (Bon, mis à part le côté dramatique de ma situation qui ne l’était pas! XD))

Bref, bref, bref… Tout ce baratin pour dire que j’ai pris un peu de temps pour le lire (un mois, qu’est-ce dans une vie…? Grande question philosophique >>) mais que je l’ai finalement terminé!

London Panic, c’est l’histoire de Lucie, élève de Seconde qui, décidément ne peux pas sentir sa prof d’anglais.

Le problème c’est que c’est réciproque.

Pour ne rien gâcher, lorsque toute la classe est conviée à partir à Londres avec cette chère Jacqueline Jacquet (pour vous dire dans quel délire on nage: sa prof s’appelle réellement comme ça), Lucie n’est, elle, pas invitée.

La petite citation qui m’a fait acheter le livre:

« Le sifflement du cobra s’insinuait jusqu’à mon tympan:

– Lusssssie Blondeau, dois-je comprendre que vous n’avez pas rédigé votre writing comprehenssssion? »

Tant de souvenirs qui remontent… Bref, comme vous avez pu le constater, non seulement il ne me faut pas grand chose pour acheter un livre, mais en plus:

  1. L’héroïne se nomme Lucie Blondeau.
  2. Il y a une comparaison entre sa prof d’anglais et un cobra.
  3. Il y a grandement de l’abus.
  4. Le délire commence.
  5. On sent déjà que le voyage, pour elle, c’est cramé.

En effet, on lui  fait bien comprendre que ce n’est même pas la peine d’en rêver. Mais Lucie (Blondeau) est une battante. Une warrior.

Ni une, ni deux, elle décide qu’elle ira à Londres.

« De mon côté, je n’ai rien dit, rien réclamé. Mais dans la seconde, je me suis jurée un truc: avant que l’année se termine, moi aussi, je le ferai, mon voyage à Londres. Et attention, pas un petit aller-retour scolaire à deux balles: un séjour à l’hôtel, classieux, avec traversée en Eurostar et tout!

Et au retour, j’irai voir Jacqueline Jacquet un gros pudding de Noël dans la main, et je lui écraserai sur la tronche en lui souhaitant « Merry Christmas! » »

Oui, le niveau vole haut mais c’était ce que je cherchais. Na.

Pour aller en Angleterre, Lucie demande à Abou, un camarade de classe dont une partie de la famille vit à Londres, de lui prêter main forte. Ça marche plus ou moins bien…

Bref, Lucie arrive dans une famille d’aristocrates anglais tous barjos dont: le père (qui ressemble à un ogre), la mère (disparue: elle cherche la « paix intérieure » quelque part) et les deux fils: Lawrence (très smart et adepte du « sans-habit, on est tout de suite mieux ») et Cyril (ledit « petit prophète de 1m20 » qui passe son temps à évoquer l’Apocalypse).

Ah, et l’intendante. Ne l’oublions pas, cette chère madame.

Je ne compte pas vous raconter les tribulations de Lucie – parce qu’on rentre réellement dans le roman -, mais je peux vous dire qu’elle en voit de toutes les couleurs, pour le plus grand plaisir du lecteur.

Avant d’écrire cette chronique, j’ai lu quelques critiques. Dans une d’elles, on qualifiait ce roman de « loufoque ».

Adjugé vendu, je ne pense pas qu’on peut mieux qualifier le récit. London Panic est un roman loufoque, à ne pas lire si on cherche une lecture sérieuse sur laquelle on  réfléchirait pendant des heures, mais à dévorer si, comme moi, vous cherchez à vous détendre!

Il y a évidement quelques points négatifs, comme le fait qu’on n’entende plus parler de la classe de Seconde ni de JJ (appelons la ainsi) à partir du milieu du roman. Mais si vous n’êtes pas pointilleux, ça reste des éléments mineurs, sans grande importance.

Note: 3,5/5. Un bon moment de lecture, pas forcément exceptionnel mais délirant, donc spécial (oui, cette phrase est perturbante).

Truc.

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